jeudi 14 février 2013

Je m’appelle Boris...


I came to understand that Boris responded far more directly to the indirect; that is to say, his real emotions surfaced only when mediated by the unreal. Time and again, I had sat dry-eyed beside him while ne snuffled and wept over actors on a big, flat screen. I had never, ever seen him cry in the so-called real world, not for Stephan [frère de Boris], not for his mother, nor for me or for Daisy or for dead friends or for any human being who wasn’t made of celluloid.

(Extrait de The summer without men de Siri Hustvedt)

vendredi 8 février 2013

Poisson pilote


La belle
et émouvante
teinte saumon d’une des feuilles
trilobées
de mon oxalis regnellii.

Elle a trop d'eau,
Elle va mourir,
Répond l'écho. 

mercredi 6 février 2013

The sea is my brother (Kerouac) IS my brother


Je ne sais pas ce qu’il y a le plus dans ce petit livre précoce : de bragging juvénile ou de zen, de construction intellectuelle ou de sensation vécue, d’amour filial ou d’égoïsme adolescent, de désespoir ou d’élan vital, de naïveté ou de lucidité  je ne sais pas. Émouvant. 


Hiver 2012 à Montréal


Neige horizontale
par le carreau de ma fenêtre,
fuite éperdue devant le vent.

Neige horizontale
À contresens.