jeudi 15 décembre 2011

En passant...

À propos du roman d'un certain F.V...
Disons qu’un mauvais roman de temps en temps, un après-midi où l’on n’a rien à faire peut être en un sens le comble de la détente et du luxe. Un acte parfaitement gratuit que même l’idée de la littérature ne vient pas corrompre... 

dimanche 27 novembre 2011

Parentés/zig-zags









Clifford Coffin - sans titre
D. Hockney - Swimming in the Space
Edward Hopper - Room by the sea

mardi 8 novembre 2011

Printemps sauvage


Il fait un temps de printemps à Montréal aujourd'hui, deux novembre. Ne pense pas à l'hiver, ne pense pas à l'hiver, profite! me dis-je à moi-même. Mais mon arbre, hélas, a bel et bien revêtu sa parure d'hiver – mais pas son manteau! L’arbre est nu, le roi est nu, me dis-je en regardant par ma fenêtre. Car cet arbre est mon roi…

Diffractée par la vitre sur le mur de la chambre,
L’ombre de l’arbre mort, ou presque
– J’y vois des feuilles encor.

mardi 6 septembre 2011

Du côté des Alpes...


Eulalie est paresseuse,
(tu le sais lecteur…  -trice…)
Et (surtout, ou peut-être pas…)
Eulalie n’est pas seule.

C’est pour ça
Que parfois
Il n’y a plus rien à lire
sur Eulalielalu…

Mais de temps à autre
Un autre bloggeur
Lui offre (gratuitement)
De quoi dire
Ou plutôt montrer.

Comme cette aquarelle de François Matton…


mardi 2 août 2011

Le bruit des voitures

Le bruit des voitures augmente
Par la fenêtre 
Les jours raccourcissent 
C'est la fin des vacances 
Mais l'été n'est pas encore fini!

dimanche 17 juillet 2011

Liseuse...

Ah! Matisse, ses peinture, ses dessins, son musée à Nice, une maison splendide dans un décor enchanteur (je sais bien que je fais dans le lieu commun mais allez voir sur Internet, une merveille je vous dis...)

Ah! Matisse! ses couleurs, la plupart du temps, pas toujours, pas là, dans ce dessin de « liseuse » (voir Les mots d'Eulaliedont je ne connais pas le titre exact... Et merci à Corinne Jasicki grâce à qui j'ai découvert ce petit chef d'oeuvre...



mardi 12 juillet 2011

Monde virtuel

Un des grands plaisirs des livres est de créer un monde virtuel. Je ne veux pas parler ici du monde imaginaire ou semi-imaginaire de chaque livre, mais du réseau qui se dessine en filigrane entre les œuvres et leurs auteurs.  

Prenons, par exemple, un des derniers livres de Michael Connelly, Nine dragons. Ce n’est pas, il s’en faut, un de mes préférés mais c’est quand même Harry Bosch et Connelly même s’ils se sont un peu ramolli… Aussi bien Harry Bosch (le personnage principal) que Connelly. Je lis en effet tous les Harry Bosch et tous les Connelly, dont la série des Mickey Haller : c’est déjà en soi un mini-réseau mais assez élémentaire,  je le reconnais. Le texte lui-même établit aussi des connections. Il est évident que celles-ci sont multiples et ne résonnent pas de la même façon dans l’esprit de tous les lecteurs. Chez Connelly et de nombreux autres auteurs de romans policiers, la musique est très présente. Ainsi Bosch écoute-t-il du jazz tandis que Wallander, le héro de Henning Mankell dont on voit actuellement une excellente série sur TQC, est plutôt porté sur le classique.

Mais, comme la musique ne joue pas un rôle essentiel dans ma vie, je ne retiens pas vraiment les noms des compositeurs et ne fait pas de recherche. En revanche quand, comme c’est le cas dans 9D, on trouve des références à la peinture, c’est une autre histoire. 9D m’a ainsi permis de revoir quelques tableaux de David Hockney et de découvrir ses collages, dont :
Photographing Annie Leibovitz while she is photographing me (ci-dessus).

jeudi 7 juillet 2011

Décadence et déliquescence

C'est-tu beau d'être jeune et décadent? Selon les jours, Eulalie, elle, se sent plutôt décatie. Plutôt décrépite que dégénérée, déliquescente que délinquante... Et doute, lorsqu'elle s'étend, que son abandon soit aussi élégant que celui de cette femme, abandon qui, comme les mèches folles et les coiffures "toutes simples", les tenues décontractées et les écharpes négligemment nouées, témoigne de tout un art...

Mais ça ne l'empêche pas de s'identifier à l'image de cette femme alanguie présumément fatiguée par la lecture.



Ramon Casas, Jove decadent (Jeune décadente)

Le danger de rester assise...


Lu dans Mediscoop [Revue de presse de Laurent Frichet] :
Le Monde indique que « les femmes qui ont passé plus de 41 heures par semaine assises, comparées à celles qui l'ont fait moins de 10 heures, ont vu leur risque d'embolie pulmonaire plus que doubler », selon une étude américaine parue dans le British Medical Journal.

Eulalie ne risque rien. Elle lit couchée dans son lit, et lorsqu’elle se lève, c’est pour manger (mmh!), fumer une cigarette (Ah!ah!), faire du ménage (Pouah!), aller se promener ou écrire une petite rubrique… 

Une nouvelle Nova dans le ciel d'Eulalie...


Chronique du dur du monde 
par Cécile Clozel

Le monde est dur qu’est-ce qu’ils ont les hommes à s’y cogner le front silencieux obstinés lâchant rien ni mot ni sanglot refusant la douceur des larmes qu’est-ce qu’ils cherchent les hommes à foncer dans le dur du mur encore encore

Le monde est dur — je sais. Vous êtes là séparée inutile.
Inutile votre douceur qui vous tombe des mains vous êtes vide les mains vides la douceur imbécile on ne peut pas les empêcher les hommes de détourner le front et de chercher le mur et d’aller s’y cogner. On aurait posé la main sur son front douce et fraiche un peu de douceur un peu moins de douleur mais non. On ne peut pas les empêcher.

Le monde est dur sauve-toi sauve-toi on a bien tenté de leur dire on n’ose pas les exhorter de quel droit on n’ose pas on n’en sait rien de ce qu’ils cherchent dans cet acharnement

Pas si dur on suggère ou bien c’est eux — on aurait voulu dire du doux, qu’il y en quelque part et qu’on peut le trouver c’est pas si dur. Mais eux le front buté : pas si dur, je vais bien arriver à ébranler le mur à force de cogner.

Alors on voudrait devenir armure bouclier casque et protéger leur front on voudrait devenir plus dure que tous les murs du monde. Je suis tendre, friable. Inutile. On essaie de devenir dure. On devient dure. On est toujours aussi fragile. Inutile.

Je me réveille triste et séparée de la douceur du monde. J’attends qu’elle revienne. Elle reviendra.

lundi 27 juin 2011

Eulalie la liseuse

Eulalie dit souvent qu’elle est une « liseuse ». Liseuse? on ne peut pas dire ça, tu devrais dire « lectrice », Eulalie! Oui mais Eulalie tient à son « liseuse ». Peut-être que ça n’existe pas, dit-elle, mais lectrice, je n’aime pas. Ça a quelque chose de raide et d’officiel. On dirait une fonction, comme institutrice, éducatrice ou perceptrice. Bon, il y a bien « exploratrice » et peut-être que la liseuse a quelque chose d’explorateur en elle mais en plus flou, plus aléatoire, plus agréable surtout, bref elle est plus flâneuse. Évidemment, du côté des « euse », on a aussi « aphteuse » (la fièvre), eczémateuse et entremetteuse, ainsi que (chez nous, au Québec) niaiseuse… Mais être un peu niaiseuse, de temps en temps, ça peut faire partie du plaisir…

mardi 21 juin 2011

Il n’y a plus d’opposition chez nous… C’est seulement la faim, monsieur, la faim qui vous dévore…


D'Hamid Skif (écrivain, poète et journaliste algérien né à Oran le 21 mars 1951et mort à Hambourg le 18 mars 2011), un paragraphe écrit avant 2006 mais qui prend tout son relief à la lumière des événements récents. Le protagoniste est un ex-chômeur qui vit en situation « irrégulière » en France, caché dans une chambre de bonne pour échapper aux contrôles policiers. Il imagine ce qu’il dirait aux autorités s’il était arrêté : 

[C]’est la faim qui m’a amené dans votre pays et s’il se trouvait un autre pays pour m’éviter de mourir de faim, je m’y rendrais volontiers tout de suite, mais ne croyez surtout pas que je suis un politique. Rien à craindre de ce côté.

C’est seulement la faim, monsieur, la faim qui vous dévore, qui fait de vous une bête, un chien, une chenille, et qui vous traîne par la manche vers le chenil à la porte duquel on a posé l’écuelle de pâtée que vous avalez en remerciant le ciel, les arbres, la terre, les clébards, les serpents, les torrents et l’inventeur de l’humanité de vous avoir permis de vivre cet instant béni. Vous ne me croyez pas? Libre à vous. Qui vous a dit que j’étais un opposant? Ne croyez pas vos fiches. Elles sont fausses. Il n’y a plus d’opposition chez nous. À quoi voulez-vous qu’ils s’opposent : à rien? Vous avez raison. J’ai été condamné pour la création d’une ligue de chômeurs diplômés. C’est ce que vous appelez de l’opposition? C’est vous qui le dites. 

Tahar Djaout, Le Dernier Été de la raison


Le dernier été est le dernier livre, inachevé et posthume, de Tahar Djaout. Mais même dans cet état d'inachèvement, c'est le livre d'un véritable écrivain, et peu tendre avec la montée islamique. (Dans le livre, ils ont déjà pris le pouvoir – à un point qui semble dépasser la situation existant en 93, quoique…) Le héro est un homme vieillissant, libraire de son état et libre penseur, autour duquel le système se referme et dont les seuls « interlocuteurs » sont les livres, qu’il en vient à haïr eux aussi à l’occasion[1], sans la moindre lueur d’espoir à l’horizon. Outre les menaces qui pèsent sur les livres (sa passion mais aussi sa seule source de revenus), il y a aussi la rupture du héros avec ses enfants, tous deux gagnés, ainsi que leur mère[2], à la cause. « Le printemps reviendra-t-il? » se demande le narrateur à la fin du livre.

Le narrateur aura-t-il tenu assez longtemps pour que le printemps revienne – et d’ailleurs, le printemps est-il vraiment revenu en Algérie?-- nous ne le saurons évidemment pas mais pour Djaout, « le dernier été » sera celui de 92, puisqu’il est assassiné par le FIS le 26 mai 1993, avant d’avoir pu reprendre son livre, qu’il avait laissé de côté pour se tourner vers des travaux à teneur plus politique, fondant en 1993 le journal Ruptures. Dans ces conditions, ce n’est pas sans un frisson (ou une larme) et sans admiration pour le courage de celui qui savait ce qui l’attendait que l’on lira le titre du dernier chapitre : « La mort fait-elle du bruit en s’avançant? [3] »

lundi 20 juin 2011

À Cécile (un poème d'Eulalie)


L’autre jour, ma sœur m’a dit
Tu es la plus belle
des fleurs sur la photo.

Un jour, mon fils m’a dit
Tu es la plus jolie
des mamans du monde.

Mon amoureux,
silencieux,
avait pris la photo.

Et moi, que voulez-vous,
ces banalités-là,
ces lieux si communs, ces gestes
déjà vu (avec l'accent anglais, please)
me mettent en émoi.

mardi 7 juin 2011

Les crevettes d'Eulalie

Entre autres défauts (qualités?), Eulalie est paresseuse. Sa seule véritable ambition serait de vivre comme une plante, se laisser pousser, se laisser dormir, laisser ses yeux et ses oreilles s’ouvrir, ses jambes se délier, quand ils le désirent, laisser son cerveau penser à ce qu’il veut, sans trop y faire attention. (Quand la nécessité survient toutefois – quand on lui lance la balle –, Eulalie se réveille et fait ce qu’elle a à faire… Parfois aussi, c’est l’angoisse qui la pousse mais ça ne pousse pas très fort, l’angoisse. On le sait tous, la peur ça paralyse.)

Tout ça pour dire qu’Eulalie a bien de la peine à faire son ménage (heureusement qu’il y a Roomba!) ainsi qu’à préparer ses repas. Pourtant il faut manger (il lui arrive d’avoir faim…) et en plus, la coquine se paye le luxe d’être difficile. Foin de ces repas congelés qui sont parfois bons une fois (quoique le goût moyen ne soit pas le goût de tous) mais qui à la deuxième et surtout à la troisième fois deviennent si lassants… Elle préfère manger un quignon de pain (parfois aux noix, parfois au levain, ou les deux) avec un morceau de fromage ou une tranche de saucisson. Une feuille de salade, un V8 (sans « sodium », c'est-à-dire, pour le dire simplement, sans sel), un demi-fruit, un rouge-perrier (eh oui! Eulalie n’a pas peur de boire son rouge avec du perrier : ça endort moins et ça fait des bulles!) ou un rosé-perrier ou même un blanc-cassis-perrier, voilà ses menus les plus courants. Avec les restes – car Eulalie fait quand-même à manger de temps en temps, pour un mari, pour une fille, pour des amis. Et quand il y en a, elle conserve les restes dans de petits bacs, qu’elle met au congélateur. Ainsi peut-elle de temps en temps agrémenter l’ordinaire d’une petite part de gratin dauphinois, d’osso bucco ou d’omelette aux champignons, remplacer le saucisson par de fines tranches de roastbeef (le couper encore un peu gelé, c’est plus facile), voire ajouter une part de gâteau ou une cuillerée de sorbet.

mercredi 1 juin 2011

Le texte ligoteur


Dans Le Dernier Été de la raison de Tahar Djaout (http://fr.wikipedia.org/wiki/Tahar_Djaout) sur lequel je reviendrai, un texte saisissant sur la langue arabe :
« Boualem aime beaucoup les textes arabes à la ponc­tuation lâche, textes ignorant les guillemets et où toutes les voix dialoguent et se mélangent. Longues spirales discursives. Abstraction des lettres incurvées en une vraie géométrie de bas-relief. Langue elle-même abs­traite en dépit de la charge des mots et de leurs sono­rités à réveiller la mémoire embourbée. Il faut être constamment sur ses gardes pour, lecteur vigilant, réta­blir les lignes du sens, borner le territoire des phrases, dessouder les paragraphes lovés. La lecture est chaque fois une aventure, des avancées incertaines, des allées et venues tortueuses pour débusquer le visage des mots, leur redonner une fonction, les établir dans leur rôle de locomotive ou de wagon. Lecture hésitante, prudente, où l'on essaie de se garder des chemins dévoyeurs ou dispersants.

dimanche 29 mai 2011

Hommage à Bashô (le Bananier)



Dans un monde flottant...

La grenouille fend le temps
et l’espace   
Ploc : que la lumière soit!

vendredi 27 mai 2011

Message à Cécile


Ah ben non! Eulalie n'a pas donné les références du livre sur Bashô qui lui sert de livre de chevet depuis des mois. Alors voici...

Bashô, maître de Haïku, de Hervé Collet et Cheng Wing Fun (Inédit, Spiritualités vivantes, Albin Michel, 2011)

Quelques mots sur Bashô, poête japonais du XVIIe (notez bien XVIIe, et ça fait longtemps que je n’ai pas lu quelque chose d’une modernité aussi fulgurante)... Après avoir quitté son poste de samouraï après la mort soudaine de son ami et « patron », et avoir étudié la poésie à Kyoto, puis à Edo (aujourd’hui Tokyo), Bashô (Le bananier... pour en savoir plus lire le livre...) a parcouru le Japon à pied en écrivant son journal et en publiant plusieurs recueils de poésie.

mercredi 18 mai 2011

Ambivalence de Klerkò



Entendant la sonnette,
Il va falloir tenir debout,
Me suis-je dit in petto – Salut!

Refermant la porte,
enfin dormir murmurai-je
–  Mais sa gaîté! 

vendredi 13 mai 2011

Petit haïku libre de Klerkò



                  Les feuilles de l’arbre : 
                  le givre de la nuit 
en a fait du papier de riz

mardi 10 mai 2011

Catherine Huet


Pour tous ceux qui aiment le travail de Catherine Huet (voir ci-contre), voici l’adresse de deux sites où vous pourrez voir (et même acheter!) ses œuvres :

http://www.artap.com
http://www.catherine-huet.odexpo.com

lundi 9 mai 2011

Chapeau bas à... Léo Ferré

Une robe de cuir comme un fuseau
Qu'aurait du chien sans l'faire exprès
Et dedans comme un matelot
Une fille qui tangue un air anglais
C'est extra

Les Moody Blues qui chantent la nuit

Comme un satin de blanc d'marié
Et dans le port de cette nuit
Une fille qui tangue et vient mouiller 

C'est extra c'est extra
C'est extra c'est extra 



Des cheveux qui tombent comme le soir
Et d'la musique en bas des reins
Ce jazz qui d'jazze dans le noir
Et ce mal qui nous fait du bien
C'est extra
Ces mains qui jouent de l'arc-en-ciel
Sur la guitare de la vie
Et puis ces cris qui montent au ciel
Comme une cigarette qui brille 
C'est extra c'est extra

C'est extra c'est extra 


Ces bas qui tiennent hauts perchés
Comme les cordes d'un violon

dimanche 8 mai 2011

« Filicide »

Entendu ce matin à la radio, le mot « félicide », ou plutôt « filicide », comme je l’ai découvert sur Internet, c'est-à-dire meurtre de ses enfants. (C’était en effet le sujet de la tribune de Pierre Maisonneuve sur Radio-Canada.) C’est un mot que je ne connaissais pas et qui ne figure pas dans le Robert (du moins dans l’édition de 93 dont je me sers encore). Si j’en crois ce qu’en dit l’ouvrage Les violences criminelles (Maurice Cusson,Marc Ouimet,Jean Proulx, Presses de l’université Laval, 1999, accessible sur Google livres), il aurait été introduit par un dénommé Resnick en 1969. Si j'ai bien compris, ce qui distingue le filicide de l'infanticide c'est que dans le premier cas on se réfère à quelqu'un qui tue ses propres enfants tandis que l'infanticide est plus général.

jeudi 5 mai 2011

Prendre un baiser aux belles filles...


«Prendre un baiser aux belles filles, 
C’est les traiter honnêtement.
Il sied d’être toujours honnêtes, Donc il faut être un peu voleurs.
- Les gueules de loup sont des bêtes,
Les gueules de loup sont des fleurs.»

Victor Hugo
« [C]’est fou ce que le temps peut se remplir, parfois, de trucs-à-faire qui ne peuvent plus attendre, en tout cas qui ne veulent plus, qui trépignent, qui exigent, manifestent, occupent le terrain, union-font-la-force, bref, auxquels on finit par céder en abandonnant lâchement ce qu’il y a de vraiment important dans la vie — rêver dans le petit matin en sirotant son café, bavarder le soir autour d’un bon verre, et te raconter la vie d’Olga Polka, ô lecteur impatient et plein de questions et de suppositions. »
... À retrouver à l'adresse http://www.olga-polka.fr
... Et pour Victor Hugo (qu'Eulalie n'aime pas toujours autant que dans cette somptueuse chanson http://fr.wikisource.org/wiki/Toute_la_lyre/VII#XIV_RONDE_POUR_LES_ENFANTS
... Ou chanté par Colette Magny : http://www.musicme.com

mercredi 20 avril 2011


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dimanche 17 avril 2011

Catherine Huet, Exposition...

... à la Casa Obscura, 4381, rue Papineau, à Montréal, jusqu'au 24 avril

D'après Bashô...

J'emprunterais bien


                   pour dormir sa veste   à l'épouvantail   


                                        Givre de minuit