Affichage des articles dont le libellé est Paresseuse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Paresseuse. Afficher tous les articles

jeudi 15 décembre 2011

En passant...

À propos du roman d'un certain F.V...
Disons qu’un mauvais roman de temps en temps, un après-midi où l’on n’a rien à faire peut être en un sens le comble de la détente et du luxe. Un acte parfaitement gratuit que même l’idée de la littérature ne vient pas corrompre... 

dimanche 17 juillet 2011

Liseuse...

Ah! Matisse, ses peinture, ses dessins, son musée à Nice, une maison splendide dans un décor enchanteur (je sais bien que je fais dans le lieu commun mais allez voir sur Internet, une merveille je vous dis...)

Ah! Matisse! ses couleurs, la plupart du temps, pas toujours, pas là, dans ce dessin de « liseuse » (voir Les mots d'Eulaliedont je ne connais pas le titre exact... Et merci à Corinne Jasicki grâce à qui j'ai découvert ce petit chef d'oeuvre...



jeudi 7 juillet 2011

Décadence et déliquescence

C'est-tu beau d'être jeune et décadent? Selon les jours, Eulalie, elle, se sent plutôt décatie. Plutôt décrépite que dégénérée, déliquescente que délinquante... Et doute, lorsqu'elle s'étend, que son abandon soit aussi élégant que celui de cette femme, abandon qui, comme les mèches folles et les coiffures "toutes simples", les tenues décontractées et les écharpes négligemment nouées, témoigne de tout un art...

Mais ça ne l'empêche pas de s'identifier à l'image de cette femme alanguie présumément fatiguée par la lecture.



Ramon Casas, Jove decadent (Jeune décadente)

Le danger de rester assise...


Lu dans Mediscoop [Revue de presse de Laurent Frichet] :
Le Monde indique que « les femmes qui ont passé plus de 41 heures par semaine assises, comparées à celles qui l'ont fait moins de 10 heures, ont vu leur risque d'embolie pulmonaire plus que doubler », selon une étude américaine parue dans le British Medical Journal.

Eulalie ne risque rien. Elle lit couchée dans son lit, et lorsqu’elle se lève, c’est pour manger (mmh!), fumer une cigarette (Ah!ah!), faire du ménage (Pouah!), aller se promener ou écrire une petite rubrique… 

mardi 7 juin 2011

Les crevettes d'Eulalie

Entre autres défauts (qualités?), Eulalie est paresseuse. Sa seule véritable ambition serait de vivre comme une plante, se laisser pousser, se laisser dormir, laisser ses yeux et ses oreilles s’ouvrir, ses jambes se délier, quand ils le désirent, laisser son cerveau penser à ce qu’il veut, sans trop y faire attention. (Quand la nécessité survient toutefois – quand on lui lance la balle –, Eulalie se réveille et fait ce qu’elle a à faire… Parfois aussi, c’est l’angoisse qui la pousse mais ça ne pousse pas très fort, l’angoisse. On le sait tous, la peur ça paralyse.)

Tout ça pour dire qu’Eulalie a bien de la peine à faire son ménage (heureusement qu’il y a Roomba!) ainsi qu’à préparer ses repas. Pourtant il faut manger (il lui arrive d’avoir faim…) et en plus, la coquine se paye le luxe d’être difficile. Foin de ces repas congelés qui sont parfois bons une fois (quoique le goût moyen ne soit pas le goût de tous) mais qui à la deuxième et surtout à la troisième fois deviennent si lassants… Elle préfère manger un quignon de pain (parfois aux noix, parfois au levain, ou les deux) avec un morceau de fromage ou une tranche de saucisson. Une feuille de salade, un V8 (sans « sodium », c'est-à-dire, pour le dire simplement, sans sel), un demi-fruit, un rouge-perrier (eh oui! Eulalie n’a pas peur de boire son rouge avec du perrier : ça endort moins et ça fait des bulles!) ou un rosé-perrier ou même un blanc-cassis-perrier, voilà ses menus les plus courants. Avec les restes – car Eulalie fait quand-même à manger de temps en temps, pour un mari, pour une fille, pour des amis. Et quand il y en a, elle conserve les restes dans de petits bacs, qu’elle met au congélateur. Ainsi peut-elle de temps en temps agrémenter l’ordinaire d’une petite part de gratin dauphinois, d’osso bucco ou d’omelette aux champignons, remplacer le saucisson par de fines tranches de roastbeef (le couper encore un peu gelé, c’est plus facile), voire ajouter une part de gâteau ou une cuillerée de sorbet.