L’idée du livre est que
tout le monde est – peut être – un superhéros, ou presque : Tom n'est pas un Superhéro mais tous ses amis, Superperfectionniste,
Superparesseux (j’aurais pensé que ce soit moi mais je suis battue!), Super-ma-moto-fait-du-bruit,
etc. le sont. Au début, j’ai craint que ce soit
un truc et que le livre se résume à ça, mais c’est surtout une façon d’identifier
les protagonistes, et ce, d’une façon particulièrement efficace –, qui élimine les prénoms, les descriptions physiques et tout autre détail pseudo-réaliste inutile. Une
économie de moyens qui se traduit dans le format du livre – une centaine de
pages très (très) aérées – et laisse toute la place à l’histoire, dont je ne dirai rien pour ne pas gâcher le plaisir! Ce que je peux dire, en revanche, c'est que c'est
drôle, touchant, et que la chute finale est tout simplement formidable.
Une petite citation? Voici : il s’agit d’une des premières rencontres entre Tom, le héros du livre et sa petite amie, Superperfectionniste. Tom est soudain assailli par le Monstre de l’angoisse.
Après quelques passes d'armes avec ledit montre, il finit pas s’évanouir. À son réveil, Superperfectionniste
est en train de faire une réussite.
« Ça va mieux? »
demanda-t-elle.
Oui, tout allait pour
le mieux et le Monstre de l’angoisse avait disparu.
« Qu’est-ce qui s’est
passé?
– Il est parti,
répondit-elle en déposant un neuf noir sur un dix rouge.
– Comme ça, juste
parti?
– Il n’y a que deux
façons de se débarrasser d’un monstre d’angoisse, mon cher : prendre un
bain, ou faire un somme. »
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