jeudi 20 septembre 2012

Haruki Murakami, What I Talk About When I Talk About Running (Autoportrait de l'auteur en coureur de fond)


Un coureur m’a parlé d’un mantra que son frère ainé, également coureur, lui avait appris et sur lequel il méditait depuis qu’il avait commencé à courir. Le voici : Bon sang que ça fait mal, je n’en peux plus. Que ça fasse mal, c’est une réalité inévitable, mais quant à savoir s’il peut ou non en supporter plus, la réponse appartient au coureur. Voilà qui résume à peu près ce que l’on peut dire sur l’aspect le plus important de la course du marathon. (p. vii de l'édition anglaise, ma traduction)

Je me demande s’il y a d’autres façons d’interpréter la maxime. Si on peut, par exemple, souffrir moins, oublier la souffrance par la méditation ou quelque autre stratagème...

Mais non, je ne crois pas (malheureusement). C’est juste qu’on n’est pas obligé de courir le marathon!
Mais si on décide de la faire, alors...

Ailleurs Murakami explique comment il a réussi à terminer un double triathlon, ou un IronMan ou un double IronMan (en tout cas un truc horrible avec un double marathon, 100 km à vélo (ou le double) et je ne sais plus quelle distance à la nage). Il se répétait : Concentre toi simplement sur tes pieds.Fais-les avancer,l'un après l'autre.Là,maintenant,rien d'autre n'a d'importance.

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