mardi 15 juillet 2014

Quelques précisions sur ce blog – d'utilisation assez merdique, je dois l'avouer....

- Aucun commentaire signifie qu'il n'y a pas eu de commentaire encore. N'hésitez pas à cliquer dessus pour changer cette désolante situation et lancer la discussion...
- Pour ceux qui utilisent Facebook, je n'ai pas réussi à mettre un bouton de partage dans les "posts" mais on peut se servir du bouton "plus" en haut à gauche.

Et si quelqu'un sait comment remédier à ces deux problèmes, aidez-moi.

Un amical salut à tous mes lecteurs!

dimanche 13 juillet 2014

Tout le monde peut écrire. Mais...

[T]out le monde peut écrire. Mais pour tirer du néant un de ces objets bizarres qui ressemblent, même de loin, à une œuvre, ou peut-être tout simplement à quelque chose, et qui puisse espérer durer plus d’une saison ou deux, il faut une espèce de miracle.

Jean d'Ormesson, Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit

vendredi 4 juillet 2014

Et si, justement le quotidien, notre quotidien, était la promesse…

Je suis une plante, disait-elle, j’ai besoin du feu, de l’air, de la terre, de l’eau. Autrement, je m’étiole. Et : Le mariage n’est-il pas un étiolement de ce type? Le feu s’éteint. L’air se fait rare La terre sèche. L’eau se tarit. Je crèverais. Toi aussi. […] Et dans le cas contraire, répliquai-je. Si, justement le quotidien, notre quotidien, est la promesse que je te fais? Ta brosse à dents à côté de la mienne. Tu es fâchée parce que j’ai oublié d’éteindre la lumière de la salle de bains. […] Tu dis que je prends du ventre. […]Tu noues ma cravate. Tu me fais signe quand je pars au travail. Je me dis : Tu es un drapeau au vent.  Je me le dis avec une douleur perçante à la poitrine. Dieu du ciel, ça ne suffit pas? Ce n’est pas assez pour être heureux?

Milena Michiko Flašar, Je l’appelais Cravate


mercredi 2 juillet 2014

Bonheur de lecture

Zola, Au bonheur des dames

Ch’ais pas comment ch’uis r’tombée sur Zola. J’avais ben lu Germinal au secondaire, pis Nana (je crois) et peut-être L’Assomoir, mais j’me souviens que de Germinal – comme un grand coup sur la tête. Alors, ch’ais pas comment ch’uis r’tombée sur Zola ast’heure…

Mais en fait si, je le sais, c’est à cause de la série anglaise The Paradise. Très bonne série d’ailleurs, mais rien à côté du roman. Pa’c’que l’roman, c’est « gros » : un monument, une cathédrale! C’est même tellement brillant, touffu, intelligent (oserai-je sublime? grandiose?) que j’vous l’raconterai pas : c’est pas résumable, pas plus que toutes les idées qui m’ont passées par la tête… Ça f’ra p’t’êt’ ben un livre, ou p’t’êt’ un article, ou rien, mais…

LISEZ-LE!!!!

(ou relisez-le…)