jeudi 28 novembre 2013

L'écriture de Stephen King (à propos de Shining)



Au diable les contraintes idéologiques du Nouveau Roman et/ou du behaviorisme : peut-être ne sommes-nous pas Dieu mais il n’y a pas de raison que nous ne puissions entrer dans l’esprit d’un personnage – et même de plusieurs… Et tout ce qui peut rendre la narration (et la lecture) plus facile/intéressante – voire thérapeutique – est autorisé : une histoire d’alcoolique virant « su’ le top » aurait pe été intéressante mais SK l’assaisonne de parapsychologie, de magie, et plus... Un des avantages du procédé est qu’il peut inventer à peu près n’importe quoi, un autre que c’est plus supportable à lire et plus palpitant que la (triste) dégringolade d’un alcoolique, et le dernier qu’il n’a pas l’impression de (trop) se déshabiller tout en y injectant une part consistante de son vécu. 

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